Entretien avec M. J. Sarton
Mr Sarton, directeur de l'école depuis 1996 raconte... Interview et moments choisis.
Témoignage recueillis par M. F. Gilon, professeur d'EDM dans notre établissement à l'époque, aujourd'hui sous-directeur.
En quelle année avez-vous pris votre fonction ?
En décembre 1996
Quelle personne avez-vous remplacé ?
J'ai remplacé Sœur Hélène qui était la directrice avant moi de l'Institut de la Providence de Champion
Vous êtes donc le premier directeur laïc de l'Institut de la Providence.
Oui
En observant les chiffres, on constate que le nombre d'élèves inscrits à l'école secondaire a progressivement augmenté.
Qu'en est-il de l'avenir ?
Le nombre total d'élèves augmente de 50 chaque année. Afin d'endiguer le phénomène, nous avons mis en place une politique de limitation. Nous limitons les inscriptions en 1ère année en arrêtant le nombre autour de 220 élèves. Cela nous permet d'avoir un total d'élèves, de la 1ère à la rhéto, compris entre 1000 et 1050.
Aujourd'hui, le nombre d'élèves avoisine 1000. On constate que la place et le nombre de locaux disponibles sont comptés. Que faire si ce nombre venait sensiblement à augmenter ?
Comme je l'ai dit précédemment, actuellement nous limitons le nombre d'élèves entre 1000 et 1050. Ces chiffres représentent notre capacité d'accueil actuel. Un autre problème est l'étroitesse de certains couloirs de notre école. Nous arrivons à une saturation de ceux-ci durant les « heures de pointe ». Cela pourrait, si le nombre d'élèves augmente encore, poser un problème de sécurité.
A propos des bâtiments scolaires, quels sont ceux du site appartenant encore aux Sœurs de la Providence ?
Tout est en emphytéose pour une période de 99 ans. Autrement dit, les Sœurs de la Providence nous laissent l'utilisation, la rénovation, la transformation donc la gestion des bâtiments pour une période de 99 ans. Nous ne payons pas de location. Mais les bâtiments appartiennent toujours aux Sœurs. A la fin du bail emphytéotique, si nous ne le renouvelons pas, les bâtiments seront récupérés par les religieuses. A noter que le hall sportif appartient lui uniquement à l'école secondaire.
Et pour les écoles normales et primaires en est-il de même.
Oui, c'est la même chose.
Qui s'occupe de la gestion et de l'entretien de l'ensemble des bâtiments du site ?
Chaque direction des écoles du site gère et entretient les bâtiments qui lui appartiennent. Cependant, les écoles et les Sœurs partagent des frais communs liés à la gestion du site comme l'équipe des ouvriers, l'équipe des cuisines. L'entretien du parc et du terrain de foot sont assumés par l'école secondaire et les Sœurs. Il existe aussi un patrimoine commun comme la remorque, le transpalette par exemples.
En 1997, un incendie a détruit la partie nord des bâtiments du site. Seule la partie extérieure des bâtiments, hormis la toiture était intacte. Lors de la reconstruction, avez-vous conservé l'ancienne architecture interne de cette partie de l'école ?
Non, on a tout démoli sauf les 4 murs. La structure interne a complètement été modifiée. Il est à noter que l'on a profité de cet événement pour redistribuer les locaux. Chaque école s'est cantonnée dans des bâtiments qui lui étaient propres. Avant l'incendie, certains cours de l'école normale se donnaient dans la partie de l'école secondaire. Comme les cours de techniques audiovisuelles donnés par Mr Nepper de l'école normale.
Quelle est encore l'influence des Sœurs de la Providence au niveau de l'école secondaire ?
Elles sont toujours actives au conseil d'administration des écoles et de l'internat de l'école normale.
Comment envisagez-vous l'avenir du site au point de vue des bâtiments ?
Avec peu de changements. L'école primaire va récupérer la salle de gym que nous utilisons dans leurs bâtiments. Nous en profiterons pour faire un agrandissement du hall sportif en y ajoutant une salle complémentaire. Les plans de cet agrandissement sont déjà déposés à la ville.
Entretien : F. Gilon
Le 27 mai 2005